Aujourd’hui, je voulais vous parler de mes sorties running. Selon mes humeurs je préfère pratiquer la course à pied seule mais la plupart du temps je suis accompagnée par la personne qui m’a initié à ce sport.
Nous avons tous les deux des niveaux différents. Lui : il court depuis plus longtemps, et surtout plus vite. Alors que moi j’ai un rythme très variable (le plus souvent un #rythmetortue).
Alors voici quelques conseils, si comme moi vous courrez avec une personne qui n’a pas le même rythme que vous.
Accorder … nos Humeurs
La première fois que j’ai enfilé mes baskets pour courir à 2 (c’était aussi la première fois que je courais), j’ai bien cru que j’allais mourir sur place (toujours dans la modération). Nous n’avions pas du tout le même rythme : il allait trop vite et j’étais d’humeur massacrante. Dès les premiers kilomètres je l’ai traité de tous les noms et je lui ai dit : « plus JAMAIS ! ».
Pour remédier à cette situation j’ai pris sur moi (je vous rassure quand ça ne va pas je communique quand même) pour ne plus faire subir mes sautes d’humeur à mon coéquipier. Courir dans la bonne humeur reste la meilleure solution et cela permet de progresser.
Le respect de l’autre
Nous courons toujours pour le plaisir et nous n’avons jamais été dans le jugement, ni dans la compétition l’un envers l’autre. Pour moi c’est important, car avoir une “compétition malsaine” n’est pas efficace ! Il est important qu’elle soit saine et accompagnée d’encouragements positifs pour avancer.
Être à l’écoute
Durant nos parcours chacun est à l’écoute de l’autre. On accélère ? On ralentit ? On rentre plus tôt ? L’important est de COMMUNIQUER pour mieux avancer durant nos sorties ET surtout ne pas être dans la frustration.
Accorder … nos rythmes
La bonne humeur check ✔️Il ne manque plus que définir notre rythme.
Ce n’est pas une surprise, la tortue c’est moi ! Alors avant de partir :
- Je décide du rythme qui me convient et mon partenaire s’adapte. Durant toute la course il n’accélère pas et il est à mon écoute. Ce qui permet d’avoir une sortie plus agréable et toujours d’avoir à l’esprit que pour le plus rapide ce n’est pas facile non plus de ralentir son rythme. Mon coéquipier est toujours très patient et je le remercie.
- Il ne me laisse pas seule. Oui, dès fois je lui dit “Mais vas-y, tu peux me laisser seule ça va aller” Alors que pas du tout, il reste avec moi ce qui permet d’avoir un rythme plus régulier et surtout de ne pas m’arrêter.
- J’écoute mon corps. Si ça ne va pas (point de côté, jambes trop lourdes, mal aux genoux…), là par contre je décide de m’arrêter ou de faire une pause. Il n’est jamais bon de forcer et c’est comme ça que les blessures arrivent.
Le vélo ! Le vélo !
Je vous assure le vélo est un compagnon idéal pour faire une sortie running avec une personne qui n’a pas le même niveau. Le jour où je n’ai pas DU TOUT envie de mettre mes baskets et/ou j’ai mal aux genoux : je dégaine mon vélo.
Il y a beaucoup d’avantages à prendre son vélo :
- La flemme de courir ; (oui ça peut arriver aussi) pour y remédier je prends mon vélo et je suis mon coéquipier. Il court, je pédale et je fais quand même un peu de sport.
- On est au “même rythme” ; quand je suis à vélo et vice versa la personne peut adapter son rythme au coureur. L’objectif : ne pas être “contrarié” par un rythme différent.
- Courir : en famille, en couple, avec qui vous voulez. Dans mon cas, cela permet de courir en duo en semaine et le week-end être accompagnée par mon père en vélo (il ne court jamais).
Découvrir des nouveaux parcours
Depuis que je cours en duo, je découvre des endroits inconnus : des parcours difficiles, des lieux où je n’irai pas forcément seule, … Une manière de partager ses petits coins de running.
J’espère que ces conseils seront utiles pour courir avec une personne qui n’a pas le même niveau que vous.